ChatGPT, le robot conversationnel lancé en novembre 2022 , créé par la start-up californienne OpenAI avec Microsoft et Elon Musk comme actionnaire principaux avec déjà 1 miiliard$ d’investissement, préfigure la 3éme génération des moteurs de recherche issus de la puissance de l’intelligence artificielle (IA). Les enjeux sont les plus hauts de l’industrie numérique et annonce une lutte mondiale avec Google (Groupe Alphabet) qui détient un monopole de 94% des recherches en ligne. Mais de quoi s’agit-il ?

ChatGPT est un générateur de textes ultra rapide de qualité bluffante , capable de produire du code informatique et des images à partir de tous les contenus multimédia en ligne depuis 2021. C’est sans doute aujourd’hui sa seule limite. Mais l’IA est là pour se constituer toute la mémoire historique de l’humanité (numérique), à traverser les siècles passées.

Qui mieux que la presse écrite pouvait le mieux mettre à l’épreuve ce robot rédactionnel ? C’est Aujourd’hui en France /Le Parisien qui fait sa couverture du 16 janvier: CE QUI SE CACHE DERRIERE ChatGPT . Ils ont testé s’il est possible de Rédiger un livre sans écrire un mot en 12 chapitres. L’histoire tourne en boucle mais le résultat reste édifiant.

Le quoditien Le Monde du 22 janvier  consacre une double page très dense : ENQUETE SUR LA REVOLUTION CHATGPT  avec deux enquêtes; Ces métiers déjà bousculés par l’IA et se témoignage: Je crains qu’a l’avenir, nous soyons dépossédés de notre travail. Autre focus: Un logiciel qui divise la communauté enseignante. Ce que la dépêche suivante de l’AFP permet de bien comprendre les craintes de ce chatbot

En effet, il a réussi les examens d’une faculté de droit américaine après avoir rédigé des dissertations sur des sujets allant du droit constitutionnel à la fiscalité en passant par les délits civils. Les prouesses du chatbot, alimenté par des masses de données issues de l’internet et capable de rédiger des textes en réponse à des questions simples, suscitent depuis son lancement en fin d’année dernière l’admiration mais aussi les craintes des communautés d’ internautes, enseignants, médias, politiques, responsables de la sécurité et citoyens soucieux de libre arbitre.

Certains résultats ont été si convaincants que des enseignants de plusieurs universités américaines se sont inquiétés d’un risque de tricherie généralisée et de la fin des méthodes traditionnelles d’enseignement en classe.Jonathan Choi, professeur à la faculté de droit de l’université du Minnesota, a soumis ChatGPT au même test que celui passé par les étudiants pour l’obtention de leur diplôme, à savoir 95 questions à choix multiples et 12 questions de synthèse dans quatre disciplines.

Dans un article académique, M. Choi et ses coauteurs ont indiqué que le robot avait obtenu la note globale de C+. Bien que ce score soit suffisant pour être admis, le robot a fini proche du dernier de la classe dans la plupart des matières, soulignent les universitaires. « Lors de la rédaction de ses essais, ChatGPT a démontré qu’il maîtrisait les règles juridiques de base et que son organisation et sa composition étaient toujours solides », écrivent les auteurs.

Toutefois, le chatbot « avait souvent du mal à repérer les problèmes lorsqu’on lui posait une question ouverte, ce qui est une compétence essentielle dans les examens des facultés de droit », nuancent-ils. Les autorités de New York et d’autres juridictions ont interdit l’utilisation de ChatGPT dans les écoles, mais M. Choi estime que le robot pourrait représenter une aide précieuse à l’enseignement.

« Dans l’ensemble, ChatGPT n’est pas été un très bon étudiant en droit lorsqu’il agit seul », a-t-il écrit sur Twitter. »Mais nous pensons qu’en collaborant avec des humains, des modèles de langage comme ChatGPT peuvent être très utiles aux étudiants en droit qui passent des examens et aux avocats en exercice », a-t-il ajouté. Pour dissiper les inquiétudes sur la triche, M. Choi a aussi indiqué que deux correcteurs sur trois avaient repéré le devoir écrit par le chatbot. « [Ils] ont eu une intuition et leur intuition a été la bonne, car ChatGPT avait une grammaire parfaite et était quelque peu répétitif », a-t-il écrit.

Chat GPT, CETTE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE QUI FASCINE ET INQUIETE est le titre Evénement du Figaro du 25 janvier , le quotidien développe un article générique par quatre auteurs dont Caroline BEYER puis deux focus ; OpenAI,du projet altruiste au rapprochement avec Microsoft et une Interview très approfondie de Murielle POPA-FABRE, chercheuse au Collège de France qui rassure en affirmant que Le succès de CHATGPT lui même remet l’humain au centre mais s’interroge, Quelles relations sociales résisteront à la machine ? Laissons le mot de la fin à Alain GOUDEY , en charge du numérique chez NEOMAS BS dans le contexte de l’enseignement supérieur : Chat GPT n’a pas d’émotions déclare-t-il au Figaro Etudiant . De quoi laisser l’esprit libre à tous les créateurs , les autrices, les romanciers et les scénaristes des temps nouveaux.

Jérôme ROBERT avec l’AFP pour ApprofonLire  , garanti sans aide du robot cité 😉

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