Vient de paraître : «Mi-bottes, mi-talons»
Ou les tribulations d’une femme architecte «au royaume de la testostérone»
Invitations déplacées ; propos graveleux ; remarques désobligeantes ; commanditaires radins, inconstants, relous, mauvais coucheurs, psychorigides voire carrément cinglés ; entreprises défaillantes et/ou méprisantes ; avocats fielleux et vindicatifs ; fâcheries en famille et avec les ami(e)s ; etc. Sans oublier le volet «femme au foyer» qui veut dire préparation des repas, conduite de la fifille à l’école, promenade du chien et tutti quanti. A côté de quoi il y a aussi la gestion de l’agence au quotidien, les stagiaires impotents ou trop zélés, les réunions de chantier interminables, les factures à émettre et les impayées à relancer… Vous avez dit «charge mentale»?
Tout cela est raconté avec beaucoup d’espièglerie et de camaraderie. Car la vie de l’architecte-femme-en-libéral, si elle n’est pas une sinécure, n’est pas non plus qu’une vallée de larmes et il se trouve quand même des consœurs et des confrères compétents et compatissants, des amies toujours prêtes à aller vider un pichet de blanc dans un rade, et des maîtres d’ouvrage éduqués, sympathiques, polis, compréhensifs et honnêtes. Tout ça se lit très bien, ce qui ne gâte rien!
Source: JACQUES-FRANCK DEGIOANNI pour Le Moniteur, le
Vient de paraître : «Mi-bottes, mi-talons» (lemoniteur.fr)