Christiana Figueres, ex-responsable de l’ONU pour le climat et une des chevilles ouvrières de l’accord, estime inéluctable et bien déclenchée la décarbonation de l’économie mondiale.
Une fois n’est pas coutume. L’écologie va occuper le haut de l’agenda diplomatique samedi [12 décembre 2020, ndlr], au lendemain d’une journée mondiale de grève des jeunes pour le climat. «Entre 70 et 80 chefs d’Etat et de gouvernements», d’après l’Elysée, vont défiler virtuellement pour s’afficher lors du sommet international (virtuel) organisé en remplacement de la COP26 de Glasgow, décalée elle à novembre 2021 pour cause de Covid. Ce raout, organisé par l’ONU, le Royaume-Uni et la France, à l’occasion des cinq ans de l’accord de Paris sur le climat vise à encourager les Etats à relever leur ambition. Seuls les Etats ayant des annonces à faire auront le droit de prendre la parole.
Ex-secrétaire générale de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) entre 2010 et 2016, la Costaricaine Christiana Figueres est l’une des chevilles ouvrières de l’accord de Paris sur le climat de 2015. Cofondatrice de l’organisation Global Optimism […]
» Lire l’intégralité de l’article sur Libération (11 décembre 2020)
Christiana Figueres est également co-auteure du livre Inventons notre avenir !, paru le 30 septembre 2020 aux éditions Albin Michel. Après avoir joué un rôle clé dans l’accord de Paris, Christiana Figueres et Tom Rivett-Carnac (co-auteur du livre) ont cofondé Global Optimism, une organisation dédiée au changement environnemental. Ils collaborent avec les plus grands militants écologistes comme Al Gore, Jane Goodall ou Greta Thunberg.