- 35 millions d’euros pour amortir les effets de la crise :
-> 10 millions d’euros d’exonération de cotisations sociales sur les mois de mars, avril et mai, pour les librairies comptant de 1 à 10 salariés.
- 12 millions d’euros pour relancer l’investissement
- rééquilibrer la concurrence sur internet
A ces mesures s’ajoutent la mobilisation, par l’Etat, de 40 M€ de prêts, auprès de l’IFCIC (Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles), pour la filière du livre.
Ces mesures fortes sont à la hauteur de l’impact économique de la crise sanitaire sur les librairies et de leur rôle culturel et social que leur fermeture a, par défaut, mis en exergue. Elles s’ajoutent aux dispositifs transversaux d’aides aux entreprises (activité partielle, fonds de solidarité, PGE…) auxquels les librairies ont fait appel (voir le communiqué des ministères de l’Economie et des Finances et de la Culture). Elles assurent, enfin, de bonnes conditions de relance et de développement pour les librairies et bénéficieront ainsi, indirectement, aux milliers d’éditeurs et d’auteurs que les libraires ont à cœur de défendre au quotidien auprès des lecteurs.
Le Syndicat de la librairie française se mobilisera pleinement, avec les associations de libraires, pour donner accès à ces aides à l’ensemble des libraires. Par ailleurs, il continuera de rappeler que la crise a mis en lumière l’importance des librairies mais également leur fragilité économique structurelle qui les expose au moindre aléa de conjoncture et nécessite de conforter durablement leur activité grâce à un engagement des grands groupes d’édition en matière de conditions commerciales, d’une part, et des collectivités territoriales (généralisation de l’exonération de CET à l’ensemble des librairies, suppression du rabais de 9% pour les achats des bibliothèques), d’autre part.