PRESSE MAG : L’UFC-Que Choisir convoite le mensuel « 60 millions de consommateurs » que le gouvernement met en vente.

EXCLUSIVITE Challenges.fr– La secrétaire d’Etat à la Consommation Laurence Garnier a annoncé son souhait de mettre en vente 60 millions de consommateurs, créé en 1970. Son concurrent de toujours, l’UFC-Que Choisir, se positionne pour être à la tête d’une nouvelle structure et reprendre le titre.

60 Millions de consommateurs a vu son nombre d'abonnés passer de 140 000 en 2019 à 76 000 en 2024, selon le cabinet de Laurence Garnier, secrétaire d'Etat à la Consommation.
60 Millions de consommateurs a vu son nombre d’abonnés passer de 140 000 en 2019 à 76 000 en 2024, selon le cabinet de Laurence Garnier, secrétaire d’Etat à la Consommation. (Photo: Mourad ALLILI/SIPA)

Coup de théâtre dans le monde si stable de la presse de consommation, divisé depuis 1970 entre l’UFC-Que Choisir, association indépendante, et 60 millions de consommateursémanation de l’Institut national de la consommation (INC) rattaché à Bercy. Vendredi 15 novembre, Laurence Garnier, secrétaire d’Etat à la consommation, a annoncé vouloir vendre le titre public. Objectif : « Faire bénéficier le magazine de moyens et d’une expertise nouvelle » et – surtout – « optimiser l’utilisation des deniers publics ». Une « surprise totale » pour le journaliste et délégué syndical Lionel Maugain, alors que la précédente ministre en charge du dossier, Olivia Grégoire, s’était engagée sur un plan de 10,5 millions d’euros sur trois ans pour sortir de l’ornière le magazine, en programmant notamment le lancement d’un magazine s’adressant exclusivement aux professionnels de la consommation.

Les difficultés de 60 millions de consommateurs sont un véritable serpent de mer depuis plus de dix ans, mais c’est la première fois que le gouvernement énonce clairement la volonté de se délester du titre. « On est dans une situation de quasi-disparition », résume Lionel Maugain. Aucun repreneur potentiel n’a été identifié, mais l’UFC-Que Choisir lorgne déjà son concurrent.

« Nous avonsfait à plusieurs reprises des propositions pour être l’opérateur économique d’une nouvelle structure ad doc  » explique Jérôme Franck , directeur général de l’association , qui craint qu’une disparition ou un rachat par un groupe mal attentionnée du « frère enemi » n’abime l’image de son propre titre. L’UFC Que choisir a une image plus agressive explique Liliane Nabec, professeure en Sciences de gestion à l’université de Paris Saclay…

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