Depuis l’arrivée de ChatGPT, fin 2022, les IA génératives s’invitent partout. Elles servent à trouver des idées, synthétiser des textes, composer des menus, occuper les enfants… Et cela finit par avoir un impact environnemental colossal, s’inquiètent les experts Cédric Villani et Julia Meyer. Interview de l’Ademe infos**
Cédric Villani
Président de la Fondation de l’écologie politique
Mathématicien, il a été député de l’Essonne de 2017 à 2022. En 2008, il remet le rapport sur lequel s’appuiera l’État pour sa Stratégie nationale sur l’intelligence artificielle. La Fondation qu’il préside aujourd’hui promeut la recherche et le débat public à l’interface entre écologie et politique.
Julia Meyer
Ingénieure numérique responsable à l’ADEME
Elle contribue à la définition de méthodes qui évaluent l’impact environnemental du numérique, ainsi qu’à l’élaboration de référentiels d’écoconception de services numériques.
Les IA sont souvent présentées comme des opportunités pour la transition écologique. Qu’en pensez-vous ?
Pensez-vous qu’il soit néanmoins possible d’en faire des alliées de la transition écologique ?
Une IA écoresponsable, voire frugale, est-elle possible ?
Le public ne semble pas avoir conscience de l’impact environnemental de l’IA. Comment le sensibiliser ?